(335 m.l.)
La série O regroupe les documents versés aux Archives départementales relatifs à l’administration des communes du département entre 1800 et 1940.
Les dossiers proviennent des administrations d’état sous la tutelle desquelles étaient placées les communes, principalement des bureaux de la préfecture. Les domaines sont multiples : affaires générales, voirie, dons et legs.
Les communes, créées en même temps que les départements par les lois des 14 et 22 décembre 1789, ont connu bien des vicissitudes sous la Révolution et l’Empire, le libéralisme initial faisant place à un régime très centralisé et autoritaire.
Le contrôle de l’administration communale est effectué depuis la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), en grande partie par le pouvoir central, toutes les affaires communales étant soumises à l’approbation du gouvernement. Il s’exerce sur les autorités chargées de représenter les communes et sur les actes que ces autorités accomplissent. Les pouvoirs de tutelle évoluent en liaison avec la progression de la décentralisation.
Le préfet, représentant du gouvernement et chef de l’exécutif départemental, en assure une infime partie jusqu’aux lois des 21 mars 1831 et 18 juillet 1837 par lesquelles sont codifiées les règles de la tutelle administrative, et les décrets des 25 mars 1852 et 13 avril 1861 qui élargissent ses domaines d’intervention en transférant partiellement le pouvoir de décision à l’échelon départemental. Désormais, le préfet peut statuer sans autorisation du pouvoir central sur toutes les affaires communales sauf sur celles liées à l’intérêt de l’ état. En certains cas, le préfet est assisté du conseil de préfecture.
La loi du 5 avril 1884, parfois qualifiée de « charte communale », confère au conseil municipal une plus large autonomie. Elle précise et étend les attributions municipales, elle reconnaît au conseil le droit de régler par ses délibérations toutes les affaires de la commune. L’exécution de certaines décisions reste soumise à une autorisation préalable du gouvernement ou du préfet (aliénations, acquisitions, propriétés communales, constructions nouvelles, classement et déclassement des rues, plans d’alignement, acceptation des dons et legs, budget…)
Le décret du 5 novembre 1926, constitue une nouvelle avancée sur la voie de la décentralisation et de la déconcentration. Les attributions gouvernementales sont réduites au profit des préfets et sous-préfets ; les délais d’exercice du contrôle préfectoral passent de 30 à 15 jours.
Classée conformément à la circulaire AD 65-29 du 16 décembre 1965, la série O des Archives départementales de la Corrèze, subdivisée en quatre sous-séries réglementaires ( 1 O : généralités et affaires intercommunales ; 2 O : dossiers d’administration communale ; 3 O : voirie vicinale ; 4 O : dons et legs), couvre la période 1800-1940, qui s’étend de la loi du 28 pluviôse an VIII au 10 juillet 1940 qui marque la fin de la IIIe République.
Elle est constituée des dossiers produits par les bureaux de la préfecture chargés du contrôle des affaires communales, par la trésorerie générale chargée de l’examen des comptes de gestion des receveurs municipaux, par le service vicinal dirigé par l’agent voyer en chef et chargé de l’aspect technique de la voirie.
Le classement s’est poursuivi sur une dizaine d’années. En premier lieu, la matière existante a fait l’objet d’une évaluation. Un certain nombre de dossiers sont établis par ordre alphabétique de communes ; ils ne font l’objet d’aucune analyse et regroupent différentes matières sans tenir compte des sous-séries ; aucun bordereau de versement ne permet d’identifier leur provenance ainsi que la date d’entrée aux archives. Parallèlement, un vrac important de dossiers non répertoriés subsiste, en provenance de versements effectués dans les années 1950 sans bordereaux. Enfin le dernier élément à prendre en compte relève d’une spécificité des archives de la Corrèze : bien avant la constitution de la série W réservée aux archives contemporaines, le 31 décembre 1979, cette série existe dans le département depuis les années 1960, sans coupure officielle en 1940. L’existence d’un fichier manuel thématique a permis le repérage des dossiers devant intégrer la série O.
Cette opération achevée, les dossiers en vrac sont repris un à un : après tris et éliminations nécessaires, ils sont orientés dans les différentes sous-séries, analysés sommairement et dotés d’une cote provisoire. Puis les liasses pré-classées par ordre alphabétique de commune sont reprises ; à cette occasion les dossiers en provenance de la sous-préfecture de Brive sont retirés pour intégration en sous série 2 Z. Les séries modernes non définitivement classées font l’objet de vérifications ; les dossiers de travaux de construction et réparations d’écoles sont retirés de la série T pour intégration en 2 O ; des dossiers de voirie et de syndicats intercommunaux sont retirés de la série S, et inversement des dossiers orientés par erreur en série O sont réintégrés dans la série S.
Le récolement achevé et le plan de classement établi, les liasses sont reprises pièce à pièce, analysées, cotées, estampillées.
Instrument de recherche : répertoire numérique détaillé de la série O. Administration et comptabilité communale, an VIII-1940, par Danielle MOULIN, T.1 et 2, Tulle, 2006.
Répertoire numérique de la sous-série 3O, voirie vicinale
(90 articles, 8,60 m.l.)
Les documents d’intérêt général concernant l’ensemble de la tutelle administrative des communes : instructions, circulaires, syndicats de communes se trouvent dans cette sous-série.
Sont conservés des renseignements sur les maires, adjoints et conseillers municipaux lors des renouvellements de municipalités, les prestations de serment, puis le relevé des biens communaux et leur mise en valeur, les autorisations de travaux et les revenus communaux. Les syndicats intercommunaux d’électrification _ procès-verbaux de réunions, concessions de distribution d’énergie, emprunts et comptes de gestion _ terminent la sous-série.
La loi du 22 mars 1890 modifiée par la loi du 13 novembre 1917 permettait aux communes désireuses de s’associer pour des « œuvres d’utilité intercommunale » de former un syndicat de communes après autorisation du préfet et avis du conseil général. 20 syndicats d’électrification ont été créés en Corrèze entre 1920 et 1930, regroupant 281 communes sur les 289 du département.
(2 014 articles, 185 m.l.)
Cette sous-série est la plus importante du fonds et la plus riche de la série O.
Les dossiers sont classés par ordre alphabétique des communes en adoptant un plan de classement identique pour chacune d’elles.
Les subdivisions sont les suivantes :
– Administration générale de la commune : tableaux des maires et adjoints, renseignements sur le personnel, instruction publique, culte, police municipale, secours aux indigents, contentieux, correspondance générale. Il est bien entendu qu’on ne retrouvera pas forcément tous ces éléments pour chaque commune.
– Biens communaux non bâtis : recensement (1845, 1860), acquisitions, aliénations, échanges, partage des terrains communaux.
– édifices et travaux : écoles, églises, presbytères, cimetières, mairies, bureaux de poste, monuments aux morts, marchés couverts, autres bâtiments. Les travaux publics concernent l’adduction d’eau et les fontaines, l’éclairage public et l’assainissement. Compte tenu de leur intérêt, les plans à l’ appui des dossiers de travaux ont été décris à la suite de l’analyse du dossier.
– Comptabilité : recettes de la commune ( octroi, droits de place, pesage et mesurage), dépenses et emprunts de la commune, budgets et comptes de gestion. Les comptes de gestion n’ont pas été retrouvés pour la période antérieure à 1910.
Les dossiers de la sous-série 2 O sont essentiels pour tout chercheur en histoire communale dans la mesure où les archives conservées dans les communes présentent d’importantes lacunes. En particulier, les dossiers de construction et travaux sur les bâtiments communaux et les dossiers d’équipement sont d’un grand intérêt. On y trouve toute la procédure de financement, de construction et d’entretien avec rapports, devis descriptifs et plans. Pendant l’Entre-deux-Guerres, les communes procèdent à leur modernisation : réseaux électrique et téléphonique, adduction d’eau potable, assainissement.
Ces documents sont primordiaux pour toute étude sur l’histoire de l’art, de l’urbanisme, histoire sociale et des mentalités, ainsi que pour la réalisation de monographies communales.
Après les importants travaux de construction des grandes routes royales au XVIIIe siècle, le XIXe siècle est l’époque de la construction et de la mise en place du réseau secondaire réclamé par les cahiers de doléances de 1789.
La loi du 28 juillet 1824 établit que » les chemins reconnus, par un arrêté du préfet sur une délibération du conseil municipal, pour être nécessaires à la communication des communes, sont à la charge de celles sur le terrain desquelles ils sont établis ». Le 21 février 1825 est publié l’arrêté préfectoral du marquis de Villeneuve pour en exécuter les dispositions.
La loi sur les chemins vicinaux du 21 mai 1836 marque la naissance de l’organisation vicinale. Une distinction apparaît entre les chemins vicinaux de grande communication, reliant plusieurs communes, et les chemins vicinaux de moindre importance qui vont prendre le nom de chemins vicinaux ordinaires. Le texte évoque le cas particulier de chemins qui, sans être aussi importants que ceux classés en grande communication, servent cependant à plusieurs communes. Ceux-ci sont dénommés chemins d’intérêt collectif, puis, à partir de 1847, chemins d’intérêt commun. La loi prévoit les modalités réglementaires d’organisation et de financement. Les réparations et l’entretien des chemins vicinaux sont à la charge des communes.
Le classement des chemins vicinaux de grande communication est adopté par le conseil général de la Corrèze dans sa séance du 26 août 1836. Le conseil général a voté au budget de 1837 une somme de 99 229 francs pour les travaux d’ouverture et de perfectionnement des chemins classés, ainsi que pour la construction de ponts et ouvrages d’art.
Le 25 février 1837, le règlement général sur les chemins vicinaux est établi par le préfet ; il nomme un agent voyer principal pour tout le département chargé de la surveillance et de la direction de tous les chemins. » Il tiendra la comptabilité, fera les projets et le tracé des chemins. Sa résidence est fixée à Tulle ». Il nomme aussi six agents voyers ordinaires. Le règlement est approuvé par le secrétaire d’état au département de l’Intérieur le 3 avril 1837.
Le nombre de cantonnements passe de six à neuf par arrêté préfectoral du 25 janvier 1839. Les attributions de l’agent voyer principal et des agents voyers ordinaires sont précisées.
Des réclamations sur les itinéraires des chemins de grande communication sont examinées par la commission chargée de leur gestion au conseil général. Il s’ensuit des modifications sur plusieurs lignes en 1837 ( ligne de Lubersac à Terrasson, ligne de Tulle à Saint-Yrieix, ligne de Juillac à Mauriac, ligne de Tulle à Veyrac, ligne de Brive à Thiviers, ligne d’Eygurande à Bort et ligne de Treignac à la R.N.89), et des changements de numéros apparaissent.
Un nouveau règlement général est arrêté le 15 mai 1855. Le réseau des chemins vicinaux d’intérêt commun est établi en 1844, révisé en 1859. Les ressources affectées aux chemins vicinaux sont accrues dans une forte proportion en 1862, par la réalisation d’un emprunt de 1 200 000 francs, voté par le conseil général pour en hâter l’achèvement.
Le service vicinal est réorganisé le 18 mars 1865. Le service est hiérarchisé par arrondissement, ce qui entraîne une modification des cantonnements : un agent voyer principal, des agents voyers d’arrondissement et des agents voyers cantonaux. Afin d’estimer le coût et l’achèvement des travaux, le décret du 17 août 1867 classe les chemins vicinaux ordinaires qui ne sont pas arrivés à l’état d’entretien, en trois catégories ; la liste départementale des chemins vicinaux ordinaires adoptés par la commission départementale sur proposition de l’administration est établie en janvier 1868. Après l’entrée en vigueur de la loi du 11 juillet 1868 relative à l’achèvement des chemins vicinaux et à la création d’une caisse spéciale pour leur exécution, la longueur des chemins attribuée au département est réglée à 2 200 kilomètres, par un arrêté ministériel du 31 juillet 1868, et la nomenclature de ces chemins formant le réseau subventionné, est fixée sur avis de la commission départementale, par arrêté préfectoral du 19 septembre 1868.
Le règlement général sur les chemins vicinaux ordinaires du 15 mai 1855 est remplacé le 15 février 1872. Aux termes de l’article 86 de la loi du 10 août 1871, la commission départementale prononce, sur l’avis des conseils municipaux, la déclaration de vicinalité, le classement, l’ouverture et le redressement des chemins vicinaux ordinaires, la fixation de la largeur et de la limite des dits chemins. Elle exerce à cet égard les pouvoirs conférés au préfet par la loi du 21 mai 1836.
Les classements nouveaux adoptés par le conseil général dans sa séance du 22 août 1878 portent à 34 le nombre de chemins de grande communication et à 56 celui des chemins d’intérêt commun.
La loi du 20 août 1881 reconnaît les chemins ruraux et crée des ressources spéciales pour leur entretien : article 1 » Les chemins ruraux sont les chemins appartenant aux communes affectés à l’usage du public, qui n’ont pas été classés comme chemins vicinaux ». Désormais des associations syndicales peuvent être créées pour l’ouverture, l’élargissement, la réparation et l’entretien des chemins ruraux. Ces chemins sont reconnus par des arrêtés pris par la commission départementale sur la proposition du préfet.
En 1886, 11 routes départementales sont déclassées ; elles prennent les onze premiers numéros des chemins de grande communication, et les trente-quatre chemins existants de grande communication occupent les numéros allant de 12 à 45. Un agent voyer est établi dans chaque chef lieu de canton à compter du 23 décembre 1892, date de l’arrêté préfectoral de réorganisation du service vicinal, soit 29 postes d’agents voyers cantonaux.
À la fin du XIXe siècle, les chemins vicinaux corréziens, toutes catégories confondues, sont au nombre de 2 042 (soit 7 409 kilomètres), représentant 45 chemins vicinaux de grande communication (1 787 km), 104 chemins d’intérêt commun (1 658 km), 1 893 chemins vicinaux ordinaires (3962 km).
Après la Première Guerre mondiale, une organisation nouvelle du service vicinal est mise en place à partir de 1925. Depuis 1905, date à laquelle le conseil général a voté la fusion des services de voirie dans un souci d’économies, l’ingénieur en chef des Ponts et chaussées, moyennant une indemnité annuelle, était chargé de surveiller et d’administrer le service vicinal. Désormais un agent voyer en chef exerce ces fonctions.
Le décret-loi du 14 juin 1938 modifie le régime administratif de la voirie ; les chemins de grande communication et les chemins d’intérêt commun sont réunis avec les routes départementales, dans la catégorie des chemins départementaux. Devenant propriété du département, ils cessent d’être à la charge des communes.
Le service vicinal est rattaché par décret du 15 octobre 1940 au service des Ponts et chaussées.
Le classement de la sous-série commence par des dossiers généraux : répertoire général des travaux tenu par l’agent voyer en chef, registres d’ordre de l’agent voyer en chef et des agents voyers d’arrondissement et cantonaux, permissions de voirie, exécution des programmes de travaux, personnel, réglementation et rapports généraux, classement des chemins et comptabilité.
Les chemins de grande communication et d’intérêt commun sont classés dans l’ordre de leur numérotation. Pour les chemins de grande communication 1 à 28, les tracés indiqués sont ceux qui figurent sur les fiches de renseignements statistiques établies en 1839 reprenant le classement du 26 août 1836.
Les plans parcellaires d’ouvrages d’art et de traversée des communes sont signalés en dessous de l’analyse.
La voirie ordinaire est classée par ordre alphabétique de communes. Pour chaque commune, le plan de classement établi est le suivant : correspondance générale relative au classement, à l’entretien, au financement des travaux, au personnel ; travaux par ordre croissant de chemins vicinaux ordinaires ; chemins ruraux ; voirie urbaine. Dans la mesure où la Corrèze est un département rural, la voirie urbaine est peu représentée. Néanmoins, les dossiers conservés _ ouvertures et élargissements de rues, aménagements de places publiques, travaux d’assainissement, classements des rues, alignements _ présentent un grand intérêt pour toute étude urbanistique.
La confection du plan d’alignement des communes constitue une dépense obligatoire, aux termes de la loi du 18 juillet 1837. Depuis le décret du 5 avril 1862, en l’absence de plan d’alignement, les propriétaires sont tenus de demander l’alignement pour construire le long des rues et places.
Des dossiers des affaires suivies par les agents voyers cantonaux (Treignac, Bugeat, Corrèze, Seilhac, égletons, Bort, Meymac, Larche, Argentat, Beaulieu, Mercoeur, Saint-Privat), entrés aux Archives départementales en 2002, en provenance des subdivisions de l’équipement, prennent place à la fin de la sous-série où ils complètent parfaitement les dossiers existants.
Répertoire numérique de la sous-série 3O, voirie vicinale
( 44 articles, 3,84 m.l.)
Les libéralités faites aux communes ou aux établissements de bienfaisance ne pouvaient être acceptées qu’après avis de la préfecture jusqu’au décret du 5 novembre 1926 qui reconnaît au conseil municipal le droit de statuer définitivement sur l’acceptation ou le refus des dons et legs.
Le cadre de classement de la sous-série est le suivant :
– documents généraux ;
– dons et legs hors du département ;
– dons et legs intercommunaux ;
– dons et legs communaux, dans l’ordre alphabétique des communes.
Trois indications sont fournies : le nom du ou des donateurs, le ou les bénéficiaires, la date du don.
Un index alphabétique des donateurs complète le répertoire, en annexe.
Archives départementales
Série K. – 3 K. Bulletin de la Préfecture, suivi du Recueil des actes administratifs ;
4 K. Arrêtés du préfet et des sous-préfets ;
5 K. Conseil de préfecture, en particulier,5 K 170-364 concernant les dossiers d’administration communale :
5 K 170-189. Finances
5 K 190-217 . écoles
5 K 218-223. églises
5 K 224. Halles
5 K 225. Lavoirs publics
5 K 226. Presbytères
5 K 227-234. Communaux
5 K 235. Champs de foire
5 K 236. Cimetières
5 K 237-238. Forêts
5 K 239. Places publiques
5 K 240-276. Chemins vicinaux
5 K 281. Assainissement
5 K 282. Fontaines publiques
5 K 283. Bains-douches
5 K 284-286. éclairage
Série M.- 1 M 3. Enregistrement de la correspondance générale concernant les affaires communales ( I re division), 1903-1907 ;
1 M 33-60. Délimitations, créations, réunions de communes, an VIII-1930 ;
1 M 112. Souscriptions pour l’érection de monuments aux morts pour la patrie, 1919-1924 ;
2 M 34-77. Maires et adjoints, conseillers municipaux nommés, an VIII-1871 ;
3 M. élections municipales ;
7 M 292-304. Gestion des forêts communales, 1828-1940 ;
7 M 346-534. Fonds du génie rural : ponts et chemins, champs de foire, marchés couverts, 1912-1940.
Série N. – 1 N. Conseil général du département et commission départementale : rapports du préfet et des chefs de service (service vicinal), minutes des délibérations et travaux de la commission départementale.
Série P. – 3 P. Cadastre et remembrement ;
6 P. Service postal.
Série S. – Cette série complète la série O dans le domaine des travaux publics et des transports.
2 S. Routes départementales ;
7 S. Adduction d’eau et irrigation ;
8 S. énergie électrique.
Série T. – 1 T-11 T. états de situation des écoles établies dans le département, rapports, correspondance générale, 1815-1887 ;
12 T 1-124. Comptabilité : dépenses pour l’entretien des écoles communales, 1830-1906;
43 T-44T. Salles d’asile, écoles maternelles, 1838-1891 ;
57 T-67T. Maisons d’école, 1833-1887. Les maisons d’école classées par ordre alphabétique de communes ( 68T-89T) ont été intégrées en sous-série 2 O ;
170 T 1-2. Monuments historiques : églises.
Série U. – Expropriations.
Série V. – Dossiers des immeubles et bâtiments paroissiaux suite à la loi de séparation de l’église et de l’état, 1906-1909.
Série X. – 1 X. Hôpitaux-hospices ;
2 X. Bureaux de bienfaisance ;
4 X 41. Société de secours mutuel des cantonniers du service vicinal du département, 1880-1929.
Série Z. – Le fonds de la sous-préfecture de Brive ( 2 Z) contient d’importantes sources complémentaires pour les communes de l’arrondissement.
Série Pr. – Presse. Le répertoire dactylographié de la presse est consultable en salle de lecture.
Les périodiques ( bulletins municipaux) et annuaires du département.
Série Fi. – 1 FI. Cartes du département ;
3 Fi. Plaques et clichés photographiques négatifs : édifices, sites et personnages de la Corrèze, 1880 ;
5 Fi. Cartes postales de petit format : ordre alphabétique des communes, 1900-1959 ;
16 Fi. Fonds du musée du cloître à Tulle : plans de restauration d’églises et de châteaux et d’édification d’écoles et de maisons particulières par l’architecte départemental, XIXe-XXe siècles.
22 Fi. Fonds René Fourgeaud : tirages photographiques noir et blanc concernant la vie à Tulle et le patrimoine de la ville, des vues générales, architecture civile et religieuse sur différentes communes du département, 1890-1930 ; cartes postales anciennes.
27 Fi. Collection Patrice Delage : cartes postales anciennes concernant 96 communes.
Série J. – 5 J 24, 26, 50-56, 92-95. Fonds Henri de Jouvenel : dossiers d’interventions classés par communes.
8 J 86. Fonds de Bar : administration municipale d’Argentat, an VIII-1806.
22 J. Fonds de l’évêché de Tulle : édifices cultuels ; annexe IV du répertoire par Isabelle Chave : édifices religieux classés et inscrits du département de la Corrèze, d’après l’état des pièces graphiques de la Médiathèque du Patrimoine.
41 J 28-31. Fonds Jacques de Chammard : gestion de la ville de Tulle et interventions dans la gestion des communes rurales, 1925-1953.
Archives communales déposées aux archives départementales.
L’ensemble des fonds des archives municipales constitue l’une des sources principales de l’histoire des communes de 1800 à 1940. Les communes sont propriétaires de leurs archives et doivent assurer la conservation de leurs dossiers, où l’on peut retrouver le double de pièces envoyées pour contrôle aux services préfectoraux et en sous-préfecture. Elles ont déposé en grande partie leurs archives aux Archives départementales conformément au Code du Patrimoine.
En raison de tris et de destructions intempestives, ces fonds sont d’intérêt très inégal.
Leur répertoire dactylographié, conforme au cadre réglementaire de 1926, est consultable en salle de lecture.
Centre historique des Archives nationales.
– Série F : versements des ministères et des administrations qui en dépendent.
F 3172-3247. Administration départementale et communale : enregistrement de la correspondance, an XII-1835 ;
F 4343-4378. Administration départementale et communale, bureau des communes : feuilles de travail, 1806-1845 ;
F 5610-5638. Administration départementale et communale : enregistrement de la correspondance, 1841-1849.
F1. Administration générale
F1a 407. Collection de documents concernant l’administration départementale et communale, 1789-1830 ;
F1b II Corrèze 1-15. Personnel administratif en Corrèze, 1790-1884 : dossiers classés par commune ;
F1c I 143,190. Statues et monuments d’hommes célèbres ; noms d’hommes célèbres attribués à des rues ou à des places, 1859-1910.
F2. Administration départementale
F2 2000-2002. Circonscriptions administratives, 1853-1938 ;
F2 2003-2010. Voirie urbaine, vicinale et rurale, 1813-1940 ;
F2 2014-2033. Administration générale des communes et personnel des collectivités territoriales, 1905-1940 ;
F2 2034-2056. Administration générale des communes, 1806-1940 ;
F2 2097-2134. Administration financière des communes, 1872-1940 ;
F2 2285. Corrèze : circonscriptions (1902-1938), voirie (1896-1938), utilité publique (1925-1935) ;
F2 2286. Corrèze : employés (1919-1940), administration communale (1916-1939) ;
F2 2287-2289. Corrèze : finances départementales, 1895-1938 ;
F2 2290. Corrèze : finances communales, 1890-1939.
F2 I 843. Nomenclature des communes ; changements de noms, an XII-1838 ;
F2 I 965. Ponts communaux, an XI-1868 ;
F2 I 1041. Chemins vicinaux, an XI-1871 ;
F2 I 1158-1161. – Voirie urbaine, an X-1869 ;
F2 I 1206. Police rurale, 1790-1839 ;
F2 II Corrèze 1-2. Délimitation et réunions de communes, voirie urbaine, 1809-1848.
F3 Administration communale
F3 I. Objets généraux : réglementation, biens communaux, an X-1886 ;
F3 II Corrèze 1-10. Administration communale, an XIII-1841.
F5 Comptabilité départementale
F5 II Corrèze 1-23. Budgets et comptes, an III-1904.
F6 Comptabilité communale
F6 I 1-54. Affaires générales ;
F6 II Corrèze 1-7. Ordre alphabétique des communes, 1882-1902.
F8 184. Alimentation en eau des villes et des communes, 1882-1902.
F10 Agriculture
F10 329-330. Communaux : pétitions adressées aux comités d’agriculture, 1792-an III ;
F10 332-334. Partage des communaux, 1790-an VIII;
F10 2241. Subventions accordées aux communes pour travaux d’alimentation en eau potable, 1891-1948 ;
F10 2314-2328. Mise en valeur des communaux, 1860-1900.
F17 Instruction publique
F17 71, 95. Enquêtes sur la situation des écoles primaires, 1833-1834 ;
F17 8101-8700. Collèges communaux : Brive ( 8290), Tulle ( 8640), Ussel ( 8641) ;
F17 10368-10719. Statistique générale et états de situation des écoles primaires, 1806-1906 ;
F17 14594. Constructions d’écoles : plans des projets adoptés ou écartés, 1878-1893 ;
F17 14600. Comité consultatif : enquête sur les besoins de bâtiments scolaires, 1926-1944 ;
F17 14601-14608. Construction ou agrandissement d’écoles, 1926-1942.
F19 Cultes
F19 639. état par département des paroisses manquant d’églises et de presbytères, 1811 ;
F19 666. Secours et subventions pour les constructions et les réparations des églises et presbytères : diocèse de Tulle, 1811-1828 ;
F19 670-687. Emploi des fonds alloués aux communes pour l’acquisition et la réparation d’églises et de presbytères, 1816-1844 ;
F19 1460-1479. Secours pour les édifices paroissiaux : demandes et décisions par département, 1846-1899 ;
F19 3609-3616. Secours et pensions : demandes refusées pour le diocèse de Tulle, XIXe-XXe siècles;
F19 4677-5433. Secours pour travaux aux églises et presbytères, an X-1907 ;
F19 7563-7564. Travaux effectués dans les évêchés, an X-1906 ;
F19 7575. Secours accordés aux églises et presbytères : Corrèze, 1894-1906 ;
F19 15533-15554. Dons et legs autorisés par le préfet, 1862-1904.
F20 Statistiques
F20 635-703. Statistique des octrois, 1843-1861.
F33 Enregistrement, domaines et timbre
F33 353. Biens des menses épiscopales et curiales, des séminaires et des fabriques, 1907-1922.
Archives Départementales de la Corrèze
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